Saint-Jores

Deux parties se distinguent facilement dans l’église Saint-Georges : une nef reconstruite en 1892 avec son clocher-porche, et une partie plus ancienne remontant aux XIIe et XIVe siècle avec des chapelles du XVIe siècle. Jusqu’au XIXe siècle, nef et chœur étaient voûtés en bois. En 1944, l’église a été sévèrement endommagée. Elle a été restaurée par Jean Michalon mais sans restituer la flèche. Le chemin de croix est réalisé par Chevallier en 1956.

L’église au début du XXe siècle avec sa flèche
l’église en 1944
Vitrail de saint Georges. L’église restaurée est riche d’un programme complet de vitraux par Max Ingrand, sans doute le meilleur maître verrier de l’époque, datant de 1955
Autel dessiné par Bisserier en 1956, réalisé en 1957 par la Sté PESCHET FORTIN, à St-Sever, en granit rose avec une frise du sculpteur Bonnet
Fonts baptismaux dessinés par Bisserier, comme l’autel et la croix d’autel, avec la coquille d’un mollusque de Tahiti, 1958
Retable de la Passion : Le Portement de croix, le Christ descendu de la croix. Bas- reliefs, pierre calcaire décapée, traces de polychromie, milieu 15e siècle, classé MH en 1908. Les éléments ont été restaurés et remontés comme à l’origine à l’occasion des travaux d’après guerre. Ils avaient auparavant été montés différemment pour s’insérer dans le retable du maître-autel. Oeuvre de la même main, sinon du même atelier, que le retable aux Apôtres de Martinvast (Cf tête de St Pierre) et Urville-Bocage (traits du visage caractérisés par un aspect grimaçant) et donc à rattacher au groupe d’oeuvres qui semblent issues du même atelier : St Nicolas de Flottemanville-Bocage, le St Claude de Flottemanville, le St Lô d’Hemevez, la Ste Catherine, le St Jean-Baptiste, le St Jacques de Sénoville, le St Jacques de Comlomby, les groupes de la Trinité de St Pierre d’Arthéglise et de Golleville, le groupe sculpté (Ste Anne ou Ste Sophie et ses trois filles ?) de Picauville, (les saints Sébastien et Méen de Teurtheville-Hague ?). La statue de St Lô, plus grande et de meilleure facture, porte le nom du saint ; elle est marquée et datée : 1453, une flèche surmontant une tige chargée de quatre feuilles.
Détail du même retable
Disposition des reliefs au-dessus du maître-autel avant 1944
Vierge à l’Enfant en calcaire peint, vers le 14e siècle, classée MH. A été repeinte en 1845
Saint Georges à cheval, 15e siècle, calcaire peint, classé MH en 1944
Le même avant 1944
Saint Éloi, calcaire peint, autour de 1500, inscrit MH 1991