Saint-Jores

Deux parties se distinguent facilement dans l’église Saint-Georges : une nef reconstruite en 1892 avec son clocher-porche, et une partie plus ancienne remontant aux XIIe et XIVe siècle avec des chapelles du XVIe siècle. Jusqu’au XIXe siècle, nef et chœur étaient voûtés en bois. En 1944, l’église a été sévèrement endommagée. Elle a été restaurée par Jean Michalon mais sans restituer la flèche.

L’église au début du XXe siècle avec sa flèche
l’église en 1944

L’église restaurée est riche d’un programme complet de vitraux par Max Ingrand, sans doute le meilleur maître verrier de l’époque.

Vitrail de saint Georges
Fonts baptismaux dessinés par Bisserier, comme l’autel et la croix d’autel, avec la coquille d’un mollusque de Tahiti

L’église recèle plusieurs sculptures classés à titre d’objets aux Monuments historiques : un ensemble de reliefs du 15e siècle réorganisés en un retable placé au-dessus du maître-autel, lors de la restauration de l’église, une Vierge à l’Enfant allaitant du 13e siècle et une statue de saint Georges à cheval du 15e. Le chemin de croix est réalisé par Chevallier en 1956.

Détail d’un ensemble de bas-reliefs provenant d’un retable de la Passion, milieu 15e siècle, classés MH
Vierge à l’Enfant en calcaire peint, vers le 14e siècle, classée MH
Saint Georges à cheval, 15e siècle, classé MH
Le même avant 1944