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Les paroisses de La Haye-du-Puits, Lessay et Créances regroupent un grand nombre d’églises – depuis la plus grande, l’abbatiale de Lessay, jusqu’à la plus petite chapelle – églises qui témoignent de la vie de notre communauté chrétienne depuis le moyen-âge.
Garder ce témoignage vivant implique non seulement d’entretenir la ferveur chrétienne de notre communauté mais aussi de garder la mémoire de ce qu’elle a été pendant de si nombreuses générations. Nous vous proposons de constituer ici, petit à petit, grâce à l’apport des fidèles en documents, photos anciennes, témoignages, un petit conservatoire de cette mémoire. Pour que nos enfants gardent le souvenir de l’ancrage millénaire du Christ dans notre petit pays.
N’hésitez pas à envoyer votre contribution à gilles.plum@orange.fr
L’abbatiale de Lessay , la plus grande de nos églises, est aussi la plus ancienne, fin 11e siècle
Les voûtes datent peut-être de la fin du 11e siècle : elles seraient alors les plus anciennes construites avec des ogives, dès l’époque romane
Chœur de l’église de Saint-Germain-sur-Ay , début 12e siècle, avec des voûtes romanes à ogives dites de l’école de Lessay, comme on en voit dans les ruines de l’église de Saint-Sauveur-de-Pierrepont
Église d’Appeville , début 13e siècle, de la même qualité architecturale que l’abbatiale de Lessay mais en petit et de style gothique
La tour lanterne de l’église d’Appeville, parfaitement dessinée et construite, comme rarement à l’époque
Église de Baudreville , en trois corps de bâtiments très simples, très rustiques, accolés : clocher, nef et chœur. C’est le type courant des églises villageoises, sans voûtes, ne nécessitant pas d’architecte ni de maçon très qualifié. Le clocher est souvent sur le côté de la nef, près du chœur. L’église villageoise s’est longtemps distinguée par sa construction en pierre au milieu de bâtiments en bois et terre crue.
Entre la nef et le chœur, un grand arc de maçonnerie est souligné par une poutre de gloire ou perque pour séparer l’espace des fidèles de l’espace du clergé. Les fausses voûtes en lattes de bois sont en fait un plafond cintré suspendu à la charpente et ajouté tardivement, souvent fin 19e ou début 20e siècle (ici dans l’église de Coigny ).
L’église de Vesly est la plus ambitieuse après celles de Lessay et de La Haye-de-Puits
Vesly, nef du début du 13e siècle, assez rustique
Vesly, chœur de la fin du 15e siècle, plus raffiné
Du 16e au 18e siècle, beaucoup de travaux de consolidation, de modifications ou d’agrandissement, mais peu perceptibles, sauf à Varenguebec où on peut admirer un ensemble cohérent du 18e siècle
L’église de Doville est un bel exemple d’édifice néoclassique de la première moitié du 19e siècle
À La Haye-du-Puits , l’église Saint-Jean-l’Évangéliste est la première église néogothique du département, au milieu du 19e siècle
Le décor intérieur architectural, pictural et mobilier, d’une grande richesse, a malheureusement été détruit suite aux dommages causés par les combats de 1944
L’église de Lithaire est représentative pour e néogothique de la fin du 19e siècle
La Chapelle du Buisson est une petite église néoromane qui se distingue par sa grande qualité architecturale, seconde moitié du 19e siècle
Après les destructions de 1944, l’architecte de la reconstruction de l’église de Pirou a heureusement harmonisé les différentes parties du moyen âge, du 17e siècle et du 19e siècle
Intérieur de l’église de Pirou
L’église de Laulne a été reconstruite entièrement de manière économique grâce au béton armé et à des techniques industrielles. Celle de Saint-Sauveur-de-Pierrepont, édifiée en maçonnerie traditionnelle, garde en revanche une silhouette plus habituelle.