Vindefontaine

« L’église de Saint-Martin-en-Ondefontaine fut donnée à l’abbaye de Saint-Étienne de Caen, lors de la fondation (13e), par Guillaume d’Aubigny, Guillaume d’Orval et Philippe de Beaumont ; Grégoire, fils de Roger Vire-Dent, y ajouta son droit de patronage et de présentation. Le patronage et la présentation redevinrent laïques au 15e siècle. » (Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours…, Vol. 2, 1878, p. 340.) Le Chœur et le Transept dateraient du 13e ou 14e siècle, et la tour du 15e, tandis que la Nef a été restaurée ou reconstruite au 18e.Le voûtement de cette nef, en plein cintre avec croisées d’ogives, a dû être réalisé en matériaux légers vers le début du 20e siècle. La cloche que renferme la tour date de 1771 ; elle fut bénite par Thomas Cauchard, curé de Vindefontaine, et nommée « Marie par haut et puissant Seigneur Marie François Henri de Franquetot, duc de Coigny, seigneur et patron de cette paroisse et autres lieux, maréchal des armées du Roi, gouverneur des ville et château de Caen ».

Maître-autel 17e-18e siècle, repeint en faux bois, inscrit MH 1973
Vierge à l’Enfant. calcaire peint, milieu 14e siècle repeint au 19e siècle, classé MH en 1914. Caractérisée par un drapé collant qui souligne la finesse et l’allongement des corps. A rapprocher des Vierges de « style courtois », dans le sillage de la Vierge de Blanchelande. Remarquez une rose dans la main droite de Marie. La statue appartient à la figuration archétypale de la Vierge bas normande au XIVe siècle. Cette image canonique fut vraisemblablement très tôt codifiée par l’Eglise normande. Le Christ-Rédempteur nourrit d’une cosse de pois ou d’un épi de blé la colombe posée sur son genou (BÉRANGER-MENAND (B.), 2004, t. 1, p. 189-204.)
Apparition du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie Alacoque, vers 1926-1927, par Mazuet, Bayeux
Notre-Dame de la Salette, l’une des quinze verrières par Antoine Bessac, 1946