L’église Notre-Dame remonte au XIIIe siècle mais a été remaniée aux XVe (le porche) et XVIIe siècles.
Endommagés lors des combats de la Libération en 1944, ses vitraux sont restaurés par Vigneron et Julien Lebreton.
L’aigle-lutrin (XVIe-XVIIIe s.) est classé monument historique au titre d’objet en 1914 : son pied est formé de colonnettes en bois tourné, maintenues par des chaînes en fer forgé, il est entouré de trois lions.
Un important mobilier du XIXe siècle est bien conservé, dont le maître-autel, les autels secondaires et dix-sept stalles disposées de chaque côté du chœur, avec des parcloses décorées d’arcatures gothiques. Ce mobilier comprend aussi tout un peuple de statues, rarement gardé ainsi en place. Ces statues du XIXe siècle sont souvent issues de productions en série en plâtre auxquelles on n’attribuait pas un grand intérêt artistique et qui, souvent, se sont abîmées et ont été retirées. Il est donc intéressant de voir ici un groupe complet en place : on comprend comment on cherchait à développer au-dessus de l’assemblée des fidèles une autre assemblée, celle des saints de l’Église céleste, qui formaient une médiation vers Dieu.