Vesly

Le site de l’église Saint-Pierre est ancien puisqu’on a retrouvé les traces d’une nécropole mérovingienne. La nef et le transept, typiques du style gothique cotentinais, datent des premières années du 13e siècle. Le chœur et les collatéraux ont été reconstruits vers 1460, le porche ajouté en 1472.

Très endommagé par les combats de 1944, l’édifice est restauré par Yves-Marie Froidevaux, comme l’abbatiale de Lessay. Dans la nef, il ne restitue pas la voûte néogothique mais établit une simple voûte surbaissée en bois, sans doute à la fois par économie et pour se rapprocher de l’état médiéval. L’église est alors complétée par un ensemble de vitraux d’Hubert de Sainte-Marie, maître-verrier basé à Quintin (Côtes-d’Armor) avec les ateliers Baladi.

L’un des culots du 15e siècle représentant les évangélistes
Agneau mystique et tétramorphe, einture murale du 13e siècle retrouvée lors de la restauration (classé MH en 1959)
Sainte Walburge, calcaire peint, 16e siècle, classée MH en 1959
Christ en Croix, 17e siècle, repeint par la commune (inscrit MH en 1972) ©Conseil départemental de la Manche/CAOA/Lelégard, Abbé
Saint évêque, bois peint, 17e siècle
Saint Sébastien, calcaire peint, 18e siècle, classé MH
Chaire à prêcher, 17e siècle, chêne, inscrit MH en 1972, vue prise pendant la restauration après guerre (CAOA 1446.tif). L’escalier a été détruit lors de son déplacement dans la nef
Autel secondaire, , Fonte de fer, 2e quart 19e siècle, celui du bas-côté nord est classé MH en 1959. La production de riches décors néogothiques par moulages est typique de l’époque mais peu fréquent dans les églises
Lutrin en fonte de fer, 19e siècle, classé MH en 1959

— Chapelle Notre-Dame de la Consolation —

Cette chapelle remonterait au 13e siècle. Une légende raconte sa fondation :  « Passant à cheval par cet endroit, un gentilhomme rencontra un sanglier. La monture prit peur, s’emballa et jeta à terre son cavalier qui avait un pied pris dans l’étrier. Le malheureux fit vœu, s’il en réchappait, de bâtir une chapelle en l’honneur de la Sainte Vierge. L’édifice construit eut pour nom : »Notre Dame de l’Étrier » ou « Notre Dame de la Selle » ». Au 15e et 16e siècles, les fidèles y faisaient de fréquents pèlerinages et les seigneurs du lieu tenaient à être inhumés dans son enceinte. Elle fut rebâtie en 1650, à la demande de Saint Jean Eudes. Elle est implantée dans un parc où trône un if majestueux, vieux de 400 ans. Une messe y est célébrée le 15 août chaque année. L’association des Amis de la chapelle veille à la sauvegarde de l’édifice. En 2019, la générosité de bienfaiteurs permet de réaliser des travaux de peinture et la réfection du dessus de l’autel pour un montant de 1 200 €.

Légende de la fondation, un des vitraux de Mauméjean, milieu 20e siècle

— Église Saint-Pair de Gerville-la-Forêt —

L’église Saint-Pair a été construite au XVIIe siècle
Vierge à l’Enfant du 14e siècle, classée monument historique au titre des objets le 12 avril 1976 (©Conseil départemental de la Manche/CAOA/Lelégard, Abbé)
Quatre colonnettes ayant servi à supporter les fonts baptismaux, remployées comme encadrement de cette niche dans le mur latéral Sud de la nef. Pierre calcaire d’Yvetot. 12e-13e siècle
Vierge de l’apocalypse, 18e siècle